Le Journal de Trafic pour les Radioamateurs en France : Ce qu’il faut savoir

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Dans le monde des radioamateurs, le journal de trafic occupe une place centrale, servant de registre officiel pour toutes les communications effectuées. En France, la règlementation autour de ce journal est précisée par l’Agence nationale des fréquences (ANFR), qui établit des normes claires pour sa tenue et sa conservation.

Conservation du Journal

Selon l’article 6 de la décision 12-1241, chaque opérateur est tenu de conserver son journal de trafic pendant une durée d’un an à compter de la dernière inscription. Cette mesure vise à faciliter le contrôle des activités de transmission et à garantir le respect des fréquences allouées.

Formats Acceptables

La flexibilité est de mise concernant le format du journal de trafic. La décision 10-0537, bien qu’abrogée, avait introduit une approche inclusive, permettant l’utilisation de divers moyens pour tenir à jour ce registre :

  • Un journal aux pages numérotées et non détachables.
  • Une version informatisée pour une gestion moderne et efficace.
  • Des procédés adaptés pour les opérateurs handicapés ou non-voyants, assurant ainsi l’accessibilité de la radio à tous.

Pourquoi est-il important ?

Le journal de trafic ne se limite pas à une simple exigence administrative. Il joue un rôle crucial dans le partage équitable des fréquences et dans la prévention des interférences. En documentant méticuleusement chaque communication, l’opérateur contribue à la transparence et à l’ordre dans l’espace radioélectrique, facilitant ainsi la cohabitation harmonieuse de multiples utilisateurs.

Comment tenir un Journal de Trafic ?

Tenir un journal de trafic implique la consignation de divers éléments pour chaque contact réalisé, tels que :

  • La date et l’heure exacte (en UTC)de la communication.
  • Enregistrez la fréquence ou la bande sur laquelle le contact a été établi (par exemple, 20m, 40m, etc.).
  • Les modes de transmission utilisé, comme la télégraphie (CW), la phonie (SSB), les modes numériques (FT8, RTTY, PSK31), etc..
  • L’indicatif du correspondant est crucial pour l’identification et pour d’éventuelles confirmations de QSO (contacts).
  • Le rapport RST (Readability, Strength, Tone) est un moyen standardisé d’évaluer la qualité du signal reçu. Il se compose de trois chiffres, mais en phonie, seuls les deux premiers sont généralement utilisés.
  • Le suffixe d’émission (/P Portable, /M Mobile /MM Maritime Mobile)
  • Le lieu si différent de l’adresse de la station.
  • Le nom de l’opérateur de l’autre station ainsi que son emplacement, ce qui peut se limiter à la ville ou inclure des détails plus précis (facultatif).

Exemple de journal de trafic papier :

La tenue d’un journal de trafic est une composante essentielle de l’activité des radioamateurs en France.
Maintenir un journal de trafic à jour est une obligation règlementaire.

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